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Je vais recommencer avec mes histoires de poisson. Je peux pas m’empêcher, j’adore ça. Comme je l’ai déjà dit, les poissons qui suivent sont en vente au port de Capbreton. Ce sont des poissons qui sortent du golfe de Gascogne, bien entendu, et non pas de l’océan pacifique ….
Ci-dessus, des seiches, à 5 euros le kilo. A ce prix, c’est vraiment une affaire. Si vous regardez le prix de la seiche à l’intérieur des terres, vous verrez que cela coute au moins 10 euros le kilo, et parfois plus. Les seiches que l’on trouve à la vente à Capbreton sont souvent de belles tailles. Il y a vraiment de magnifiques seiches au port de Capbreton. Il y a beaucoup de gens qui ne savent pas préparer les seiches ou qui n’ont pas envie d’y mettre les doigts, mais pour ceux qui ont l’envie et la patience de les préparer, le résultat vaut le travail que cela demande. La seiche fraîche ( dites seiche fraiche rapidement ) c’est vraiment délicieux et cela ne pourra jamais se comparer à cette grosse saloperie que l’on vend dans certaines poissonneries et qui s’appelle « blanc de seiche ». Je suis un grand amateur de seiche et j’en mange assez souvent.
La dorade marbrée, que l’on reconnait à ses zébrures verticales. 10 euros le kilo
De la dorade grise, ou griset, une dorade moins estimé que les autres poissons de sa famille, mais qui a quand même ses adeptes. Si vous cherchez une bonne recette de Griset, cela se trouve sur l’incontournable site cuisine de la mer, le site de référence pour la cuisine du poisson.
La célèbre daurade royale, que l’on reconnait à son bandeau doré sur le front. Un poisson très prisé pour la finesse de sa chair. 14 euros le kilo, la daurade. Pour une daurade royale sauvage, c’est un très bon prix.
Tiens, un homard ! Celui là, je m’en souviens encore car il était énorme. C’est cher, le homard de Capbreton. 38 euros le kilo. Cette bestiole sur l’étal devait couter dans les 100 euros. également sur l’étal, la Baudroie ou Lotte. Quand il y a la tête sur le poisson, on emploi le terme de baudroie, et quand il n’y a plus la tête, on parle de queue de Lotte. 20 euros le kilo, la Lotte.
Ci-dessus, des Saint-Pierre, à 10 euros le kilo. C’est vraiment pas cher pour un poisson aussi réputé. On le reconnait à sa nageoire dorsale très longue, et à sa tache noire parfaitement ronde au milieu du flanc. A l’intérieur des terres, le Saint-Pierre est minimum à 20 euros le kilo, c’est à dire le double du prix du port de Capbreton.
Ci-dessus, le poisson au centre, ce n’est pas une limande mais une grande Castagnole, ou hirondelle de mer. Ce poisson que l’on rencontre rarement sur les étals, doit son nom d’hirondelle à la forme très échancré de sa queue, qui ressemble à la queue d’une hirondelle.
Il y a tellement de variétés de poisson, au port de Capbreton, que je mets toujours un temps pas possible pour me décider avant d’acheter. En général, quand je passe au port, j’en profite pour faire des expériences et pour ramener quelques trucs qui sortent de l’ordinaire.
Et donc ce jour là, j’ai acheté un Saint-Pierre et des Galathée. C’est quoi une Galathée ? C’est le truc rouge qui ressemble à une écrevisse. C’est bon, mais sans plus. En revanche le Saint-Pierre, c’est un bon poisson que je n’ai pas souvent l’occasion de manger. Et bien entendu, je l’ai fait cuire en suivant les conseils de….. cuisine de la mer, évidemment.
J’ai aussi acheté des œufs de poisson, qu’on appelle rogues. Les pêcheurs de Capbreton, quand ils en ont l’occasion, collectent les œufs des différents poissons péchés et les vendent au détail. Au premier abord, les œufs de poisson ne sont pas particulièrement appétissants, mais une fois cuits, l’aspect change et les œufs qui sont devenus fermes et de couleur crème se découpent comme du steak. Personnellement, même si je trouve les œufs de poisson bons, je ne suis pas un grand fan. Si vous avez des enfants essayez de leur en faire manger, il parait qu’ils adorent ça…
Si vous passez au port de Capbreton, faites comme moi, achetez quelques poissons qui sortent de l’ordinaire. Les prix sont très raisonnables et même bon marché. Et en achetant au port de Capbreton, vous consommez des produits locaux qui ne sont pas issus de l’aquaculture, vous consommez des poissons sauvages du golfe de Gascogne.
